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08/04/2006

DEVENONS LIBRE

DEVENONS LIBRE

 

 

Nous voyons poindre de-ci de-là des messages qui tentent de parler de déconnection. Cela devrait tous nous réjouir. Certain doivent peut être voir en cela quelque tentative de déstabilisation et d’égarement malveillant, mais il n’en est rien. A leur place (celle des maîtres ascensionnés) j’aurais sûrement commencé par là, mais en y regardant de plus près je pense qu’ils ne pouvaient pas faire autrement compte tenue de ce besoin qu’a cette humanité à se sentir soutenue au travers d’une certaine dépendance d’avec des êtres qu’elle sait être au-dessus d’elle, en oubliant le plus naturellement du monde que le divin ne peut faire pour chacun que ce qu’il peut faire par chacun, et c’est ce « par chacun » qui coince et semble passer inaperçu mais n’en demeure pas moins fondamental. L’on nous a proposé des techniques, des connections avec des forces, des rayons de toutes les couleurs, etc… Qu’en avons-nous retiré, sinon peut être le fait de ressentir, au mieux, quelques sensations, mais honnêtement, pouvaient vous affirmer avoir progressé dans la voie de la maîtrise ?  Ils nous ont, et je pense que c’était là le but poursuivi, ouvert à une certaine réalité, ou plus exactement au « paysage » de notre réalité. Dans ce paysage il nous reste maintenant à y trouver notre propre demeure, nous-même.

Il est une évidence, celle qui consiste à se défaire impérativement de cette fausse idée qui consisterait à croire que nous pouvons nous retrouver en essayant de rassembler les pièces d’un certain pulzze ; en effet les partie ne rendront jamais compte du tout. Il nous faut repartir du point « zéro », celui dans lequel nous sommes Dieu, dieu avant qu’il y ait quelque création que ce soit, dieu avant même qu’il ne veuille connaître et ensuite comprendre tout ce qu’il est, car le but du jeu est bien là.

 

 

 

Voici quelques phrases essayant de donner une idée de ce que peuvent être les relations éternelles entre Dieu, le dieu que nous sommes et l’humain que nous sommes sensés être, conformément à sa pensée divine.

 

Dieu pense, dieu se pense ; qu’il stope ce processus il nous nous retrouverions immédiatement Êtant Dieu Lui-Même.

 

L’Homme est la forme idéale de la pensée de Dieu et Dieu est l’idéal de la pensée de l’homme.

 

Dieu prend forme par la conscience et la conscience est l’Homme.

 

Nous ne pouvons prendre contact qu’avec ce dont nous aurons préalablement pris conscience.

Partant de cette réalité nous pouvons facilement en déduire que le contact avec Nous-Même ne peut être effectif qu’à condition d’avoir pris conscience de la forme idéale qui est la nôtre. Cette forme idéale n’est-elle pas notre loi de manifestation de notre divinité au sein même de notre expérience ? N’est-elle pas Christ ; non pas le christ Jésus mais la loi qui gouverne toute Vie ? Alors avant de projeter vers l’extérieur l’expérience harmonieuse de la Joie n’est-il pas alors indispensable d’être cette forme d’Être idéale, d’être l’Homme-christ ? Avant de manifester quoi que se soit dans l’expérience de la Vie ne faut-il pas un préalable celui de s’assurer que nous sommes bien cela, non pas mentalement mais bel et bien en réalité énergétique, une énergie qualifiée ? Pour ce faire ne faut-il pas poursuivre le but divin que nous nous étions donné afin de faire l’expérience de tout ce que nous sommes, le poursuivre en le reprenant là même où nous l’avions laissé avant de devenir amnésique ?

 

L’amour que l’humain porte à Dieu ou aux autres ne le maintient connecté qu’à la matrice de l’inconscient collectif et le maintient dans les enfers, quant à l’Amour que Dieu porte à Dieu est le seul et véritable Amour ouvrant les portes du paradis. La connaissance par le moyen de l’Amour devient alors l’accomplissement.

Une toute petite minorité de cette humanité commence à concevoir parfaitement que la clé qui ouvre les portes de notre paradis ici sur cette planète réside dans la plus grande des forces qui soit, celle de l’Amour. Mais il est bien clair que la nature même de cette force échappe encore à la conscience de cette humanité en phase d’ascension. Compte tenue de ce qui précède nous comprenons bien qu’il nous faut, afin de prendre réellement contact avec elle et l’incorporer, prendre préalablement conscience de sa vraie nature. Cet Amour n’est pas en soi une certaine émotion, une certaine sensation de bonheur, ne cantonner cette force sublime qu’à ces aspects ne reviendrait qu’à ce que nos corps ne soient que notre unique réalité ; bon, je sais, c’est bien là la seule réalité dans laquelle est enfermée la très grande majorité de cette humanité qui s’éveille. Laissons-nous nous imaginer, en tant que Dieu, et voyons ce que peut signifier pour nous s’aimer et voir en découler toutes les conséquences.

 

En fait il nous ait demandé de manifester cet Amour en une forme Humaine et non humaine, nous même et non avec l’aide de quoi que ce soit et qui que ce soit, quoi que situés hors de notre portée conceptuelle mais quoi qu’on en dise ne seront tout de même qu’extérieurs à nous-même, même si au fond elles font partie de nous.

Notre propre loi christique sait parfaitement ce qu’il faut faire pour faire de nous tous des Humain-christ, sans pour autant savoir quoi que ce soit sur les techniques, les rayons, etc…

Prenons conscience que nous sommes cette réalité, toutes ces qualités et vertus divines DEJA accomplies et comme les mains du potier projetons cette pensée Humaine dans la glaise cosmique qui la REALISERA dans l’ordre divin et ce sans se prendre la tête de savoir comment.

 

A la question : « Ne faudrait-il pas en fin de compte devoir in fine se déconnecter aussi du libre-arbitre ? »

 

Se déconnecter du libre arbitre, voilà bien là peut être le dernier qui nous retiendrait encore en arrière lorsque nous progressons vers Nous-Même. Qui dit libre arbitre dit aussi choix, des choix que nous serions sans cesse entrain de faire à chaque instant. Dire, en tant qu’humain, il est bien mieux pour moi de faire ceci plutôt que cela, ou pire encore devoir faire ces choix non seulement pour soi mais pour les autres et surtout pour le bien des autres, c’est se montrer bien ignorant de la loi qui gouverne la Vie. Agir ainsi c’est conditionner l’Amour que nous sommes sensés exprimer dans l’expérience.

Le choix le plus parfait, le plus sublime qui puisse exister pour soi à chacune de nos respirations n’est- il pas déjà totalement accompli en Christ, l’Amour divin fait Homme ? Si cela s’avère vrai pour l’Homme-Dieu cela n’est-il pas tout aussi vrai pour celui là même qui ici est incarné, celui que nous sommes, ou que nous devrions être ?

Dans l’action il devient bien évident que ce n’est pas l’humain qui ici doit agir mais celui là même qui devrait être là à notre place.

Agir ainsi c’est permettre à l’infinité des occurrences célestes de trouver celle qui ici doit se réaliser et correspondre parfaitement, idéalement, à ce qui peut être extériorisé, aujourd’hui, en fonction de notre hauteur de conscience et en harmonie parfaite par rapport aux autres, à l’ensemble de l’humanité et avec l’univers manifesté.

La solution idéale demeure en christ, notre loi d’expression de l’Amour que nous sommes, et non en notre mental inférieur. Le « libre arbitre » n’a alors aucun sens.

Commentaires

On a l'impression que le rejet de ce qui vient du Ciel permet aux hommes de s'auto congratuler.

L’amour étant émotif et relié au système hormonal, on comprend mal comment Dieu participe à l’amour humain, c’est un mystère, quoi ? Qui va dire qu’il sait qu’il est demandé de relater l’amour Divin et d’y croire ? qui sinon l’humain lui-même, et tout seul… Qui lui a demandé et qui prétend le savoir ?
Jésus a dit qu'il fallait s'aimer les uns les autres, pas que ça ouvrait les portes du Ciel, la confusion est classique et générale, alors les humains font semblant d'aimer quand ils sont catho ou new-agistes, ils font semblant d'aimer parce que ça fait bien et que c'est pratique, ça rend les autres gentils et permet d'en abuser facilement. Mais un jour, ça craque, tout se dévoile, c'était une arnaque, l'amour cachait d'autres intentions moins avouables et généralement une sensualité limitée à elle-même.

Quand un homme repose sur la seule croyance, il repose aussi sur le seul mental, les seules émotions et le seul "moi" qui le gouverne et l'oriente vers une croyance ou une autre, soyons justes avec nous-mêmes, c'est ce qui arrive toujours !

Le peu de gens qui sont en relation réelle avec Dieu ont compris définitivement qu'un vrai processus évolutif spirituel est surnaturel.
Le penchant des hommes est de pousser les autres à croire ce qu'ils croient eux-mêmes, c'est la conversion, mais le vrai rapport avec Dieu n'est pas convertissant, mais élévateur, ce qui est bien différent et bien concrètement différent.

Écrit par : Chevalier | 06/11/2006

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